Même si la gravité des accidents est parfois bénigne, ou réversible, tous les accidents ne revêtent pas les même conséquences.
L’ancienneté joue un rôle prépondérant. En effet, près d’une 1 personne sur 2 à moins d’un an d’ancienneté. Mais les efforts sont également à faire concernant le personnel possédant entre 3 et 4 ans d ‘expérience. Ensuite l’expérience réduit le nombre d’accidents.
Dans la grande majorité des cas, l’accident est souvent provoqué lors du mouvement de l’employé (3/4). La chute d’objet et l’écrasement représente le reste (1/4). Il se déroule lors d’un mouvement avec effort (2 cas sur 3) ou une perte d’équilibre (1/3).
Les manutentions manuelles sont les principales causes d'accidents (39%), viennent ensuite les chutes et glissades. A noter : les couteaux sont une source accidentogène.
L’estran est souvent le lieu où surviennent les dommages (2/5) ensuite viennent les abords de l’atelier et la route (1/4) et l’atelier de conditionnement (1/5).
2 accidents sur 3 sont liés à l’utilisation des machines, des outils ou des véhicules : montée et descente, conduite, tenue d’un outil…
L’origine des accidents concerne principalement les déplacements, les chargements et déchargements et la manutention de manière identique (environ 10%). Le matériel et les infrastructures participe à hauteur de 13% des accidents.
Sur 1641 accidents recensés dans la filière Conchylicole par la MSA entre 2000 et 2005, 374 accidents sont dénombrés dans la région Normandie/Mer du Nord.
L’ENIM chiffre quant à elle à 49 le nombre d’accidents enregistrés entre 2003 et 2006 dans l’ostréiculture et 25 dans la mytiliculture.
A partir des déclarations, voici une rapide analyse des origines des dommages :
